encore une nouvelle

je suis moi aussi de gironde pas loin de chez k.r.n et j'ai le bonheur d'avoir deux mérens maman qui va sur ses 24 ans et sa fille qui va attraper 4 ans au printemps.

je suis tombée là dedans par hasard et je crois par générosité.............. mais chut nous en reparlerons lorsque je vous raconterai notre histoire

en attendant du haut de mes 50 ans je suis mamie depuis 1 an demain et je crois que le bonheur se trouve à tout âge !

ma devis ? espérer le mieux, s'attendre au pire et prendre ce qui vient

à bientôt

bienvenue à toi

c Gitan et Ozrane qui vont être contentes de ne plus être les seules du forum !

ah ! j'ai failli oublier ! nous avons un concours photos dont le gagnant du mois est placé en en tête comme ce mois ci Hadès le bel étalon gris d'Ozrane ... si ça te tente d'y participer... et de nous montrer quelques photos de tes belles... car nous sommes "photophages" !

...ps : vive les 33 ! ça change un peu

bienvenue

Krn a écrit:

bienvenue à toi

c Gitan et Ozrane qui vont être contentes de ne plus être les seules du forum !

Chouette, un troupeau de contre deux ...
T'as vu Krn, un lion de plus

comment tu sais ça toi

Mon petit doigt
j'ai vu, j'ai lu, j'ai su

j adore la photo de ton avatar

elles sont trop mimi !

bienvenue de nouveau !

ayant un peu de temps devant moi je vais vous en dire un peu plus sur notre aventure avec les amis à sabots.

je n'ai pratiquement pas pris de cours d'équitation car au début je pensais qu'on n'étaient pas forcément gentils avec ces pauvres chevaux qui se contentaient de tourner au cul du précédent et bien que des envies de galops me chatouillaient bien un peu j'appréhendais ce moment où j'allais enfin savoir comment c'était ! ! mais à mon grand désespoir les allures n'étaient cadencées que par le rythme du premier de file et à chaque arrêt bien involontaires de ma part, le nez de mon cheval, dont je ne me souvenais jamais du nom, allait se cogner dans la queue de celui qui était devant et cela me semblait bien facile tout ça et sans grand intéret en fin de compte............

mais un jour me sentant pousser des ailes, je suis allée dans les gorges du tarn prendre quelques repos bien mérités et sur ma lancée je me suis inscrite à une rando à cheval à travers les divers monts - très fière de mes connaissances je me suis retrouvée en tête de la sortie juste derrière le guide qui me considérait comme une "bonne cavalière" et prenant un peu la température du groupe il décida de nous faire galoper dans une vaste prairie et c'est à ce moment là seulement que j'ai ressenti l'envie de continuer à cottoyer les chevaux et de cette journée je me suis promis de recommencer encore et encore, mais avec mes propres chevaux - depuis j'ai reconnu mes peurs et mes angoisses, la peur de mal faire, la peur de ne pas faire comme il faut, la peur de leur faire mal, la peur de ne pas retrouver cette harmonie de mon premier vrai galop - j'ai bien souvent hésité à monter, le ventre serré, l'angoisse assechant ma bouche, contrainte par l'envie de chevaucher j'ai fini par intoxiquer ma vie et celle de mon homme avec ce rituel de préparation, de contact, d'odeurs douces et chaudes, de frémissement sous la selle, d'attentions multiples avec eux, d'envies et de craintes mélangées et ce doux poison à eu raison de mes freins.

Aujourd'hui je suis heureuse en rentrant simplement du pré où dès qu'ils entendent la voiture ils arrivent au galop, je suis émerveillée de ces tous petits riens qui font que vous êtes quelqu'un d'important, je suis émue de ces élans de douceurs vers la caresse, je suis chamboulée par la douceur de leur museau tendu au baiser de mes lèvres, je suis attendrie par autant de force soumise à une montagne d'amour, car il s'agit bien de cela et je n'ai nul honte à clamer très fort qu'ils sont devenus ma vie - sans eux il manquerait ces jours où l'on a pas envie de ressortir sous la pluie, le vent, la neige ou le gel, il manquerait ces moments d'inquiétude où faisant la route, la cloture franchie ils ont échappé à nos gardiens, il manquerait la tendresse de leur flancs assoupis au soleil printanier, il manquerait la chaleur de leur corps contre le notre en une étreinte où le souffle manque tellement c'est bon, il manquerait eux et nous n'aurions plus envie d'être nous, simplement des humains.

Je sais, je sens que bien d'autre un jour ou à un moment ont ressenti cela et j'aime à le dire car meme si les sentiments peuvent paraitre ridicules, dire qu'on aime ne l'est jamais - de nos jours n'est-ce pas la l'essentiel ?

Comme je te comprends, on me traite souvent de folle, on me demande souvent pourquoi j'en ai autant vu que je ne peux pas les monter tous, pourquoi je ne me débarrasse pas des vieux etc etc....Tout simplement, parce que chacun d'entre eux m'apporte quelque chose de particulier et que certains humains sont bien incapables d'en faire autant.[img][/img]

c'est magnifique ce que vous dites les filles... et tellement vrai

La passion des dadous nous ensorcèle !

Toutes ces émotions qui passent au fil des jours, je suis comme Kit, je les ressens au plus profond de moi
C'est si dur de dire que l'on aime et si simple à la fois...
ces grands corps musclés contre le notre, sorte de communion entr-eux et nous
Comme on les aime ces dadous

Qu'en penserait Freud?[img][/img]

alors là, freud c'est pas vraiment mon truc, mes les dadous, oui ! !

De toute façon, quand on est sur ce forum et qu'on y reste, c'est qu'on est toutes un peu frappadingues, sinon il n'aurait pas de raison d'être (le forum pas Freud).